5 mars 2005
Le mOnStre Qui SoMMeiLLe eN mOa
Ses paupières se ferment
Je pleure. Je pleure et je repense à ces mois passés avec toi, ces moments où je croyais que cela durerait encore ; pas toujours mais encore. Non. Je vois cet homme endormi à mes côtés : un mois de plus en trop. Dégoût. De toi ? Bien sûr que non. « Mais de qui alors ? Tu as un autre homme dans ta vie, cest ça ?..Mais pourquoi alors ? POURQUOI ?! ». Je cherche mes mots, je détourne le regard, toujours fuyante
Toi tu as tout fait pour me désarmer, mais me mettre à nu cest trop men demander. Un monstre mhabite, il na pas de nom, pas de cur, pas de sentiments, pas de
Les larmes qui reviennent. Toi tu dors, rassasié, elle ta cédé. Je men veux. Toi si heureux, confiant et amoureux ; moi si honteuse, faible et monstrueuse. La nuit approche, la lumière sestompe progressivement
Quand la percevrai-je à nouveau ?
Tes paupière fermées. Lodeur inhospitalière. Mes yeux bouffis. Et ces fantômes autour. « Cest fini ». Jessaie de me dire que tout sest bien terminé, finalement. Toi satisfait de têtre réconcilié, moi ravie de tavoir perdu. Le monstre se déchaîne en moi. Dégoût. Et toi, immobile dans ton lit dhôpital, tu gis sous les draps, cadavre apaisé parce que tu as reconquis ta bien aimée. Tu as juste oublié le monstre, lui ne veut pas partager. Il ma interdit de taimer. Je suis partie plusieurs fois déjà, mais vaillant guerrier tu as combattu. Jusque là, oui Je revois encore mes mains autour de ton cou, toi presque mort, tu pensais que je voulais jouer, tu tes écrié : « Non !Bébé ! ».
Les paupières lourdes, un peu deau fraîche, je me réveille. En face une femme aux traits tirés qui mobserve. Son regard fixe mindispose, je reste là pourtant, je ne détourne pas le regard Une fois nest pas coutume. Petit à petit, mes pensées prennent place et je la jauge : laide, insipide Elle nest que la représentation dun monstre dégoûtant. Elle devrait avoir honte de se présenter ainsi sous mes yeux. Des bris de verres sur le sol mêlé à du sang. Les matons accourent harangués par les autres détenues. Jentrevois un faisceau lumineux : la sortie nest plus très loin
Tes paupière fermées. Lodeur inhospitalière. Mes yeux bouffis. Et ces fantômes autour. « Cest fini ». Jessaie de me dire que tout sest bien terminé, finalement. Toi satisfait de têtre réconcilié, moi ravie de tavoir perdu. Le monstre se déchaîne en moi. Dégoût. Et toi, immobile dans ton lit dhôpital, tu gis sous les draps, cadavre apaisé parce que tu as reconquis ta bien aimée. Tu as juste oublié le monstre, lui ne veut pas partager. Il ma interdit de taimer. Je suis partie plusieurs fois déjà, mais vaillant guerrier tu as combattu. Jusque là, oui Je revois encore mes mains autour de ton cou, toi presque mort, tu pensais que je voulais jouer, tu tes écrié : « Non !Bébé ! ».
Les paupières lourdes, un peu deau fraîche, je me réveille. En face une femme aux traits tirés qui mobserve. Son regard fixe mindispose, je reste là pourtant, je ne détourne pas le regard Une fois nest pas coutume. Petit à petit, mes pensées prennent place et je la jauge : laide, insipide Elle nest que la représentation dun monstre dégoûtant. Elle devrait avoir honte de se présenter ainsi sous mes yeux. Des bris de verres sur le sol mêlé à du sang. Les matons accourent harangués par les autres détenues. Jentrevois un faisceau lumineux : la sortie nest plus très loin
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